Transpoésie

Transpoésie

Voyage musical en poésie

Nina Helleboid

Transpoesie explore la fusion entre musique et poésie. L' émisssion compile des poèmes, écrits dans toutes les langues du monde, interprétés dans tous les styles musicaux. Transpoésie met en avant les croisements entre les styles, les frottements entre les cultures, le chevauchement entre les langues qui transcendent le champ poétique. Sur Transpoésie, rythme, voix, cadence, souffle, silence, chants s’entremêlent pour nous faire rentrer dans les profondeurs des sensibilités des poètes.sses et musicien·ne·s d’aujourd’hui. Transpoésie est une anthologie poético musicale universelle et sonore, réalisée par Nina Helleboid. Transpoésie est diffusée sur Jet FM les derniers samedi du mois à 17H.

En cours de lecture

Voyage dans le cosmooth sacré

Episode dédiée à la poésie mystique et aux chants sacrés.

  • Paul Robeson : Didn't my Lord deliver Daniel ?

  • Soeur Marie Keyrouz : Abu Dqushto, Extrait de l’office de la passion, enregistré dans l’album méditation d’orient sorti en mars 2013.

  • Trobar Project, Eugenie de Mey AL Fat/ Chanterai por mon courage. Chant de femme et de croisade, du 13e s extrait de l'album Exils, celles qui restent, celles qui partent, sorti en sept 2023

  • Arooj Aftab, Love in exile, extrait de l'album To remain To return sorti en mars 2023.

  • Yogetsu Akasaka, Four Vows

  • Krystal Mundi, Simon Mary, Akasha Bleu nuit extrait de l’album Modal Morning sorti en octobre 2023

  • Atrium Musicae de Madrid, Introitus : Obstinato I extrait de l'album Codex Gluteo sorti en 1978

En cours de lecture

La poésie décoloniale et antiraciste mise en musique.

Playlist :

  • N3rdistan, Al Akharoune in N3rdistan, 2019

  • Jean d'Amérique, Napoléon-colon in Mélancolie Gang, nov 2023

  • Linton Kwesi Jonhson, It dread inna england, paru dans le Dread Beat An' Blood en 1975 devenu disque en 1978.

  • Louise Bennett, Chi Chi Bud, Day Dah Light, in Jamaïcan Folks songs sung by Louise Benett, 1954

  • Pablo Neruda, La united FruitCo, paru en espagnol dans son recueil Chant général publié en 1950 puis interprété dans sa traduction française par Anne et Gilles, in L’insurrection poétique, 2015

  • Amiri Baraka Peace in place in It’s nation time, african visionary music, 1972

  • Idriss Muhammed Ali mash up par Grant Philpott, 2017

  • Angela Davis (discours) Revolution Feat Angela Davis in The Curtis Mayfield Beat Tape par Conz, 2018

  • Arundathy Roy, (discours) INDIA (FEAT. COM. ARUNDHATI ROY) par Sir Ravana, in Emergency Kid, 2023

  • Gaël Faye, Seuls et vaincus, Lueurs, in Lundi Méchant, 2020

  • Richie Havens, Freedom, live at Woodstock, 1969.

En cours de lecture

Transpoésie 11 : Poésie de Palestine

Dans cet épisode special, je mets à l'honneur les poèmes d'auteurs Palestiniens suivants :

  • Carte d'identité poème de Mahmoud Darwish, publié dans son recueil Rameaux d'Olivier en 1964.
    Mis en musique et chanté par Colette Magny dans son album Visage - Village sorti en 1967.

  • L'assassinat de Awwad al-Amarah poème écrit par Tawfiq Zayyad, traduit par Abdellatif Laâbi. publié dans La poésie palestinienne contemporaine, anthologie d'Abdellatif Laâbi, publié aux éditions Messidor en 1990.
    Lu par : Kamel Sadock, Sibylle Orlandi, Samya Merzoug, Ghassen Chiba, Nina Helleboid, mis en son par Nina Helleboid.

  • Les enfants...et mes enfants un poème écrit par Samih Al-Qassim, traduit par Abdellatif Laâbi. Publié dans La poésie palestinienne contemporaine, anthologie d'Abdellatif Laâbi, publié aux éditions Messidor en 1990.
    lu par Sibylle Orlandi, Nina Helleboid, Kamel Sadock, Ghassen Chiba.

  • Ainsi parlait une femme un poème de Mahmoud Darwish, extrait du recueil Etat de Siège, publié en 2002 aux éditions Actes Sud et traduit par Elias Sanbar. Poème lu par Kamel Sadock et Sibylle Orlandi.

  • A un autre assassin poème de Mahmoud Darwish extrait du recueil Etat de Siège, publié en 2002 aux éditions Actes Sud et traduit par Elias Sanbar. Poème lu par Kamel Sadock et Sibylle Orlandi.

  • Ya Lil un poème écrit par la poétesse Zahira Sabbagh, mis en musique et chanté par le musicien et chanteur Ghassem Chiba.

  • Extrait du poème Contrepoint écrit par Mahmoud Darwish, dans le recueil Comme des fleurs d’amandier ou plus loin publié en 2007 aux éditions Actes Sud, traduit par Elias Sanbar. Poème lu par Mohamed Rouabhi dans l’émission Poésie sur Parole diffusée en 2007 sur France Culture.

  • Et nous, nous aimons la vie écrit par Mahmoud Darwish dans le recueil "La Terre nous est étroite" publié en 2000 aux éditions Gallimard, et traduit par Elias Sanbar. Poème lu par Kamel Sadock, Ghassem Chiba, Sibylle Orlandi, Nina Helleboid.

  • Sur cette terre poème écrit par Mahmoud Darwish. Tiré du recueil La terre nous est étroite et autres poèmes, Gallimard, Paris, 2000, traduit par Elias Sanbar. Mis en musique et chanté par le Trio Joubran dans sa version originale en arabe. La chanson, Faraadees est extraite de l' album "A l'ombre des mots " sorti en 2020 , album hommage à Mahmoud Darwish, dans lequel chaque chanson du trio Joubran reprend la voix du poète.

  • Murale, poème de Mahmoud Darwish, extrait du recueil Murale, traduit par Elias Sanbar, publié chez Acte Sud en 2003 dans sa traduction française. Le poème est ici interprété par Mahmoud Darwish et mis en musique par le trio Joubran dans leur album A l'ombre des mots.

Bibliographie :

Pour réaliser cette émission, je me suis basée sur les ouvrages et compte suivants :

  • Mahmoud Darwich, dans l'exil de sa langue, Francois Xavier, publié par Autre temps en 2004
  • La poésie palestienienne contemporaine, anthologie, Abdellatif Laâbi, publié aux éditions Messidor en 1990
  • Subjective Atlas of Palestine, 010 Publishers, 2007
  • Tous les recueils de poésie traduits de Mahmoud Darwich
  • Le compte instagram Journal de Gaza, Motaz Azaiza
  • Les sites internet de l'Onu et de l'Unicef.
En cours de lecture

Transpoésie Ep 10, Aragon, Pablo Neruda, Omar Khayyam, Al Akhareen, Sonia Sanchez, Etienne Jaumet, Arlt

our cette nouvelle saison je vous ai concocté une émission avec des poèmes et des poètes de tout horizon, d’Aragon à Omar Khayam , de l’auteur rappeur palestinien ’Osloob au français Flop en passant par l’américaine Sonia Sanchez et Pablo Neruda
Musicalement on passera de la chanson, au chant puissant à la fusion trip hop rap flute, du spoken word jazz à l’électro tout ça en poséie qu’elle soit contemporaine ou d’antan.

  • Le Cri Du Butor, poème de Louis Aragon interprété par Jean Louis Barrault. Poème extrait du recueil Le crève coeur, écrit entre 1939 et 1940 et publié en 1941 chez Gallimard.

  • Ainsi Prague a perdu, poème de Louis Aragon cette fois mis en musique et interprété par la compositrice et chanteuse Hélène Martin. Poème extrait du recueil Les Poètes publié en 1960 qui rend hommage à de nombreux poètes et à la nécessité de leur activité,pour créer un monde juste .

  • Tout en toi ne fut que naufrage, ou la chanson désespérée de Pablo Neruda mis en musique et interprété par Paco Ibanez.
    Le poème est extrait du fameux recueil de Pablo Neruda Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée. écrit dans sa jeunesse et publié en 1924 .

  • Amoureux poème d'Omar Khayyam, poète perse du XIIè siècle. C’est au grand poète Omar Khayyam que le prestigieux musicien et chanteur iranien Alireza Ghorbani, et la chanteuse tunisienne Dorsaf Hamdani rendent hommage dans leur album intitulé Ivresse / Le Sâcre de Khayyam sorti en 2011.
    Le titre que nous allons écouter s’intitule en français amoureux et il reprend ce poème, ce roubayyat, c’est à dire un quatrains philosophique typique de la forme poétique d’Omar Khayyam traduit ainsi en français par Gilbert Lazar :
    Ce pot de terre jadis
    fut un amant passionné
    Dont le cœur était captif
    des boucles d’une beauté,
    Et cette anse qu’aujourd’hui
    tu vois à son col, c’était
    La main dont il caressait
    le coup de sa bien aimée.

  • **Al May Al Malha* * chanson du groupe Al Akhareen .
    L’ auteur, compositeur, interprète, rappeur Palestinien Osloob, et la flutiste française, de parents syriens Naissam Jalal, forment le groupe Al Akhareen qui signifie les autres en arabe. Dans leur album magistral, sorti en 2018, alliant le flow hip hop d’ Osloob et la flute de Naissam Jalal, ils expriment leur ressentis à porter cette identité de l’autre, cette identité arabe . Pour parler de leur travail ils écrivent :
    Nous avons dû faire face au rejet de sociétés qui, de différentes manières, refusent notre présence et notre existence en leur sein. Ce que nous incarnons est lié à une histoire violente, à des guerres auxquelles nous n’avons pas participé mais dont nous subissons les conséquences.
    En France, la vision dominante de l’identité arabe est déterminée par un inconscient collectif dévastateur (parce que silencieux), marqué par l’histoire de la colonisation et de la décolonisation et en particulier par la guerre d’Algérie. Être Arabe en France c’est devoir porter cette identité, d’une manière ou d’une autre. Chacun de nous, malgré nous, incarnons l’autre, l’étranger, l’ennemi.
    Nous ne représentons que nous-mêmes. Pourtant, nos parcours, nos expériences, nos points de vue, nous les partageons avec de nombreux autres. Fuir pour aller ailleurs à la recherche d’un avenir meilleur, ou rester et lutter quand la vie est encore possible ? Nous autres sommes tous différents. Mais tous, nous rêvons, espérons, ressentons, exigeons. La dignité, la liberté, la vie parfois, tout simplement…

    Le texte, la chanson que nous allons écouter s’intitule AL MAY AL MALHA, en français eau salée (lien vers la traduction),
    nous met dans la peau d’un homme qui raconte la traversée de la méditerranée sur un bateau de fortune parmi d’autres migrants.

  • Peace is a Haiku Song un poème de la poétesse américaine Sonia Sanchez interprété par elle même et mis en musique par la saxophoniste Lakecia Benjamin. Peace is a Haiku song suivi de du titre Blast, forment une unité dans l'labum Phoenix fraichement sorti en 2023. Ces deux titre mettent en lumière la poétesse contemporaine américaine Sonia Sanchez, dont c’est la voix que l’on entend dans ces chansons .Peace is a haiku song ,est extrait du recueil Morning Haiku de Sonia Sanchez publié en 2010.
    La poétesse contemporaine, Sonia Sanchez commencçait chacune de ses journées par écrire un haiku, pour elle c’est une forme de méditation, pour emmener l’idée du haiku avec elle. Au delà du poème le haiku est devenu pour Sonia Sanchez une forme pacifiste de souffle vital qui relie les humains entre eux. Ainsi, en tant que militante et activiste elle a porté pendant des années le projet “Peace is a haiku song” au travers d’ateliers d’écriture dans des écoles américaines, permettant à chaque enfant, bien au delà de l’écriture de retrouver une connexion pacifiste au monde.
    Et c’est à ce projet, que la saxophoniste Lakecia Benjamin rend hommage en invitant la poétesse Sonia Sanchez dans son dernier album, avec ces deux titres puissants.

  • La visite, Etienne Jaumet , texte de Flop, remixé par DieWIlde Jagd
    Pour ce titre aussi captivant que fascinant, Etiennte Jaumet m’a confié qu' il avait d’abord composé la musique puis demandé à son ami et auteur Flop d’écrire un texte capable de retranscrire ce qu'il avait mis dans sa musique. Ainsi, en lui demandant d’écrire un texte sur une musique qu’il imaginait comme un voyage intérieur, une quête, une errance à la recherche de soi même, l’auteur Flop a pris la consigne au pied de la lettre . A partir du moment où le texte est arrivé, le morceau est né rapidement, comme une évidence et la chanson s’est articulée en quelques secondes de manière très fluide. C’est ainsi qu’est né ce titre incroyable qu'est La visite .

  • EVA, Jean Jacques Perrey

  • Bain de sang Arlt duo expérimentale, poétique, joyeux, surprenant, extrait de l’album Turntable sorti en 2022 sur l'excellent label défricheur Muraille Music

En cours de lecture

Transpoésie 9 : Poésie mise en musique électro/Jazz/Rap avec Rudyard Kipling, Joy Harjo, Leon Gontran Damas, Marina Tsvétaïeva, Mizuki Misumi, Shakespeare par 2Pac

Dans ce 9è et dernier épisode de Transpoésie pour la saison, nous voyagerons en poésie au Royaume Uni, aux USA, en Russie, au Japon et en Guyanne avec des poèmes mis en musique sur des sons plus expérimentaux qu'à l'accoutumée.

Je commence cet épisode par une dédicace, l'épisode ayant été diffusé en direct le jour de l'anniversaire de mon fils. Je lui dédie la lecture de ce poème de Thomas Vinau intitulé « Entre lécher et mordre », publié en 2018 dans son recueil Juste après la pluie aux éditions Alma.
"Ce monde est un bonbon au piment et nos semblables Sont assez tordus pour te vendre en promotion la corde avec laquelle ils essaieront de te pendre pourtant entre lécher et mordre le singe a appris à faire des bisous crois moi Dilawer* je vais t’endurcir la couenne avec tout mon amour."

*le vers a été modifié et personnalisé.

  • * Quand tu seras grand.* Aldebert

-* If*, (Tu sera un homme mon fils) de Rudyard Kipling, mis en musique et interprété dans sa version française par Ballade

  • Do we really care ? Un poème de Simon Armitage, interprété par lui même et remixé par DJ Seinfeld. Simon Armitage est le poète lauréat actuel du Royaume Uni, c'est à dire le poète officiel du royaume. Nommé en 2019 et pour dix ans il écrit notamment certains discours du roi (et ceux de la reine à l'époque). Ce titre est extrait de l'album Future Utopia, dont la particularité est d’avoir pour chaque titre une question. Celle-ci est en lien avec l’utopie et sa réponse est mise en musique. Le titre que nous allons écouter s’intitule « Do we really care » en francais Est ce que nous nous en soucions vraiment ?, la réponse est un poème de Simon Ermitage que je vous partage dans sa traduction française, traduite approximativement par mes soins :

Je suis curieux Parce que montrer de l’indulgence une fois dans une lune bleue rend l’impardonnable Plus furieux Comme si la gentillesse et la grâce étaient de rare dons éthérés dans le royaume des Luxueux Comme s'il y avait quelque chose de dur et de lointain au cœur du noyeau humain Malgré la compassion et la tendresse rendant la plus sombre des âmes presque parfaitement Lumineuse J'ai senti une créature pas loin de la surface, au sang froid, impérieuse Avec la dureté d’un boulet de canon perdu dans une fosse océanique - rocheuse, imperméable comme une magnétite logée dans le cerveau et verrouillée sur une mauvaise étoile qui fait ressortir Le pire en nous Regarde-moi, graffeur divin, en train de vérifier l’ortographe « d’endurant » Regarde-toi, chevauchant joyeusement le corbillard décapotable jusqu'au Terminus. Et nous voilà, en train de planter nos coquelicots et mettre le feu aux forêt avec une sérieuse insouciance. Pendant ce temps, nous nous pressons au bord des lèvre de la cuspide de l'anneau du prochain Vésuve Essayant de signaler une planète ou un vaisseau-mère qui échoue à lire sur les lèvres de L'univers

  • Oh Tears in my eyes un poème de Marina Tsvétaïéva par l’artiste Antye Greie-Ripatti aka AGF ou Poem Producer
    Le titre est extrait de l'album Dissidentova d'AGF. Celui-ci fait partie d’une série d’album qui revisite l’histoire du langage poétique d’un point de vu féminin et féministe revisité dans un contexte contemporain . Sorti en 2018 Dissidentova met en lumière les poétesses et l'art sonore de la Russie du milieu du 18è siècle à nos jours. Le titre que nous allons écouter est extrait de la dernière série de poèmes écrite par Marina Tsvétaïéva avant qu'elle mette fin à ses jours. Elle évoque notamment la Tchékoslovaquie qu'elle considère à cette époque comme sa terre natale après des années d'exils. Le poème s’intitule «Oh tears in my eyes » Oh, des larmes dans mes yeux ! en français, il a été écrit au printemps 1939. Dans ce poème Marina Tsvétaïeva s'oppose avec ferveur à l'occupation nazie, peignant avec amertume le tableau de la destruction de Prague mêant lamentations, supplications , chagrin et découragement complet et force resistante.

  • Waiting for morning, un poème de la poètesse contemporaine japonaise Mizuki Misumi interprété par elle même et mis en musique par la compositrice Velladon. Ce poème est extrait de l'album Love Letters, sorti en 2021, dans lequel la poétesse interpète ses propres poèmes. Chaque titre a la particularité d'explorer un style musical particulier, dans Waiting For Morning, on rentre dans un univers rock psychédélique intense, profond et hypnotique que Pink Floyd, Led Zeppelin et Black Sabbath mélangés ne renieraient pas.

    • Panther Dance, The Pete Box Ce titre n'est pas un poème mais un morceau de Beat Box. L'artiste anglais The Pete Box réalise tous les sons du morceau avec sa bouche. Enregistré en studio en une seule prise, il enregistre chaque son au fur et à mesure et les ajoute pour composer sa chanson. Elle est extrait de son album Future Loops sorti en 2012.
    • Névralgie un poème de Léon Gontran Damas mis en musique et interprété par Pigments And The Clarinet Choir La poésie de Leon Gontran Damas a inspiré le groupe Pigments and the clarinet choir qui lui a consacré un album entier de reprise de poèmes .Tout a commencé lors de la restitution d’un atelier d’expression que menait le poète, slameur, metteur en scène Nina Kibuanda avec son acolyte le pianiste Guillaume Hazebrouk. A cette occasion Nina Kibuanda demande aux élèves de l’accompagner lors de son interprétation du poème de Leon Gontran Damas : Le Hoquet. Ce poème puissant chamboule Guillaume Hazebrouck qui se plonge alors tout entier dans la poésie de Leon Gontran Damas, et propose par la suite à Nina Kibuanda de mettre en musique ses poèmes. Il travaille alors ensemble au projet : Nina Kibuanda a la voix, Guillaume Hazebrouk au piano, Olivier Themines et Nicolas Audouin aux clarinette, ainsi que Julien Stellar en 3e clarinette et en beat box et olivier Carolle à la basse. Ils enregistrent cet album en 3 jours lors d’une résidence au studio péninsula a Sarzeau pendant l’été 2020. L’album sort en Juin en 2022 et s’intitule Léon Gontran Damas Jazz Poetry, a call & response.
  • An American Sunrise un poème de la poétesse américaine Joy Harjo interprété par elle même. Le poème An American Sunrise, est extrait du recueil du même nom publié en 2019 dans lequel la poétesse américaine aux ascendances amérindiennes Joy Harjo confronte les lieux où son peuple et d'autres familles indigènes ont essentiellement disparu. Elle mèle dans ce recueil souvenir personnels et engagements dans le mouvement des droits indigènes avec les histoires tribales pour renouveler avec justesse l’imaginaire des récits amérindiens. Ce poèmes chante autant la beauté que la survie, elle y met en lumière une spiritualité qui la relie à ses ancêtres et vibre de la colère tranquille de vivre dans les ruines de l'injustice. Le poème s’intitule An American sunrise, il est mis en musique dans son dernier album I Pray For my ennemies sorti en 2021. An American Sunrise We were running out of breath, as we ran out to meet ourselves. Wewere surfacing the edge of our ancestors’ fights, and ready to strike. It was difficult to lose days in the Indian bar if you were straight. Easy if you played pool and drank to remember to forget. We made plans to be professional — and did. And some of us could sing so we drummed a fire-lit pathway up to those starry stars. Sin was invented by the Christians, as was the Devil, we sang. We were the heathens, but needed to be saved from them — thin chance. We knew we were all related in this story, a little gin will clarify the dark and make us all feel like dancing. We had something to do with the origins of blues and jazz I argued with a Pueblo as I filled the jukebox with dimes in June, forty years later and we still want justice. We are still America. We know the rumors of our demise. We spit them out. They die soon.

    • Something wicked come that way les vers de Shakespeare chanté par le rappeur 2Pac Dans cette chanson de 1991, 2Pac reprend dans son refrain le fameux vers de Shakespeare « Something wicked this way come » extrait de l’acte 4 de la tragédie MacBeth, ou les sorcières annonce ainsi "Something wicked this way coming" ( "au picotement de mes pouces je sens arriver du mauvais ») pour annoncer la visite de Macbeth. Dans ce titre 2PAc, sample non seulement shakespeare et aussi deux autres groupes de Rap que sont public ennemy et THE DOC
    • The Milkman of human Kindness chanson de Billy Bragg inspirée par la tragédie Shakespeariene.MacBeth Dans la tragédie Shakespearienne, le personnage principale Lady MacBeth prononce ces vers « Pourtant je crains ta nature, elle est trop remplie du lait de la bonté humaine pour prendre le chemin le plus proche » Face à cette méfiance envers la nature humaine, le compositeur chanteur folk punk anglais Billy Bragg a imaginé une réponse pleine de tendresse et d’optimisme au vers de Lady Mac Beth dans sa chanson intitulée The milkman of human kindness , que l’on peut traduire par le laitier de la gentillesse humaine et il chante en anglais : Si tu es seul, je t’appelerai SI tu es pauvre, je t’enverrai de la poésie Je t’aime, je suis le laitier de la gentillesse humaine, j’en laisserai une pinte supplémentaire Si tu dors, j’attendrais Si ton lit est mouillé j’essuierai tes larmes Je t’aime Je suis le laitier de la gentillesse humaine Si tu tombes, je te rattraperai Si tu te sens triste, je te comprendrai Je t’aime, je suis le laitier de la gentillesse humaine et je laisserai une pinte supplémentaire.
    • Under the greenwood Tree* les vers de Shakespeare dans la pièce de théâtre Comme il lui plaira chanté par Donovan.